Virus de l'été

Comme je le disais précédemment, il commence à faire bien meilleur sous le ciel irlandais. Du soleil, pas trop de vent et des températures frôlant les 20°C au meilleur de la journée. Et malgré la fraicheur de certains matin (10°C c'est quand même un peu frais, non ?), on sent que l'été est arrivé en terre celte quand on remarque les petites robes à bretelles que les irlandaises ont sortie de leur placards ainsi que les tong ou les jolies petites sandales ! Les gens vont au boulot en vélo (mon Cher et Tendre mari aussi !) et les gosses du quartier se baladent en short et t-shirt en riant et criant (ouais bon, a part la tenue vestimentaire, se dernier point ne changent pas de l'ordinaire).

Bref, tout le monde est content à un détail près : Titou a décidé d'être malade. Une maladie singulière appelé croup (euh...), plus communément connue comme une laryngo-trachéïte aigüe (ah d'accord !). Il tousse, il a de la fièvre allant jusqu'à 39 bref, il n'est pas bien quoi. Mais comme toutes maladies virales, il faut attendre patiemment que ça passe à coup de nurofen pour la fièvre et un sirop bon marché de la pharmacie pour la toux sans compter les bon vieux remèdes de grand-mère qu'il refuse, bien entendu, d'avaler. Normalement, le plus difficile est passé et il devrait aller mieux durant ce week-end. Tout cela ne l'empêche pas de faire le con le fou avec son frère et bien sûr de profiter de sa faiblesse pour se faire tout apporter sur un plateau et manger ce qu'il veut (enfin, ça a marché une journée quand la fièvre était forte, mais ça ne fonctionne plus aujourd'hui... Pauvre de lui.)

Pour continuer avec Titou, monsieur a une singulière façon d'aborder le beau temps et veut couvrir chaque morceaux de peau que ce soit en journée ou même la nuit... Il fait chaud, c'est pas grave, il veut mettre un jean. Il fait lourd, c'est pas grave, il veut dormir en pyjama long, se couvrir jusqu'au cou et la porte fermée complètement...

On continue dans des nouvelles plus réjouissantes. Bibou commence à marcher (j'avais pas dit réjouissant ?) en se tenant au mur, aux meubles, en s'aidant de son petit chariot de marche, d'une caisse de jouets ou toutes autres choses susceptible de glisser sur le plancher. Il est fier comme un paon et le fait savoir à grands cris suraigües. Deux dents ont poussées ces deux dernières semaines et une troisième est sur le point de percer (je parie que la quatrième va faire de même très bientôt puisqu'elles arrivent par deux ou par quatre à chaque fois...) Comme dit ma maman, il marchera quand elles seront sorties, alors ce n'est qu'une question de semaines voir de quelques jours... Il attrape tout et commence enfin à comprendre quand on lui dit "non"... Mieux vaut tard que jamais !